jour de fête
4 février 2010
Sur terre, nous sommes un certain nombre à viser le collectif. Le collectif nous vise aussi.
Dans certains cas on pourrait même se sentir visés, cela touche. Nous cherchons à promouvoir entre nous même la connexion à Gaïa.
En fait, à se souvenir de la présence d'un certain nombre d'arbres et de chats, mais aussi entendre les choses de loin, englobant, et à travers ces différentes présences, compagnies, et rayonnements, vivre cette relation aux Éléments, les dragons qui chantent ici pour nous et eux.
Si nous n'étions pas si proches du murmure, nous ne le prendrions pas pour un bruit.
Le silence de l'espace chatoie probablement de la lumière de la terre.
De la force du Soleil, qui brûle constamment depuis des éons de temps.
(j'avais oublié qu'il brûlait la nuit) Chaque ici, faisant taire la fierté d'avoir accès à tout, ainsi que toute notion préenregistrée du bien être, tend une perche.
Difficile de la saisir quand on a dix mille choses à faire.
Nous sommes un certain nombre à nous émerveiller régulièrement de différentes choses courantes. Cette communauté là forme une cité particulière, dans l'univers des planètes multiples et variées.
Des êtres se placent sur la terre, et sont un canal entre terre et ciel, entre ciel et terre. Un triangle de joie, géométrique, incluant l'émerveillement du hasard. L'émerveillement de ce gonflement des organes tendus vers un avenir déjà là. Célébrant la place de fête de ce jour d'aujourd'hui, avec la caresse du vent qui vient tendre le front.
Et le temps passe comme un TGV express dans la gare de Libourne.
Nous sommes un certain nombre à construire quelque chose où cela se produit. A produire ce que cela produit.
Une fois en extase, que faire?
S'installer dans le voyage avec les bâtisseurs? s'acheminer, comme un aveugle, vers un possible contrôle de plein de choses?
Que se passera-t-il envers soi? De quoi avons nous besoin, pour magnifier ce jour de fête, où du ciel descend, comme pour la première fois, un réchauffement climatique, une activité solaire qui raconte une histoire.
L'histoire de la découverte de soi à soi. Pas un dialogue, un échange.
Échange d'images En ce jour de fête je ne parle pas dans un micro. J'en suis à trancher d'avec les traits de construction de ce jour.
Ce jour voit des choses qu'il a toujours vues.
Et puis. En marchant à la lisière de l'ombre, le soleil fait un pas en arrière.Il raconte des histoires, il fait d'un geste ce que les machines font d'une ligne de chiffres. Il respecte nos absences, Ne détruit pas nos satellites ni nos dossiers.
Il répond présent à l'évènement de la ville de demain, qui propose à sa vue les danses ancestrales et les ressentis de lui, étant là, et, encore, étant heureux de ce jour, c'est un jour comme les autres, mais a-t-il cessé d'en profiter pour autant?
Ce jour est à célébrer. Pourquoi? Demandent les intelligents, avec à l'esprit un plan de controverse, comme face à toute ligne de mot! Parce que la terre se réchauffe, s'embrase. Oui mais depuis longtemps elle le
fait: des années et des années:
De nombreux arguments se placent entre la fête et les fêtards. De nombreuses coutumes, de nombreuses choses à faire, de nombreuses questions.
Ce jour est à célébrer. J'ai beau l'écrire, faire la fête, cela peut passer inaperçu de tout regard, et du tien aussi, lecteur, lectrice, qui n'a pas la méthode, ni le dossier de projet, ni le budget de cette célébration silencieuse, ne demandant qu'à peine sa nourriture.
Raphael Poli
lexlegis.net