Par Miléna
Réflexions sur : le message des Hathors reçu le 9 octobre 2011
http://www.elishean.org/2011/10/04/message-des-hathors-recu-par-milena/« Miléna@OR, c’est le lien que nous utilisons aujourd’hui, ce lien fait partie de toi, tu le sais, c’est ton 9ème centre, celui qui communique dans le multivers, car il faut que tout le monde le sache, internet n’est qu’une pâle copie de votre connexion réseau ADN… »
Les Hathors
…
Suite de l’enseignement :
OR veut dire Lumière et OR est aussi métal précieux, les langues sont toutes issues du même Verbe, du même Souffle qui a créé, crée et créera, en un seul Temps. Or c’est aussi le début de l’AlterNative, de cette autre naissance à laquelle nous pouvons constamment accéder, puisque tout est Renouvellement constant.
De l’origine du Souffle nous ne sommes pas instruits, mais de son Royaume, nous devons l’être enfin, car se prépare l’ultime métamorphose en ces jours de Fin des temps et de Recommencement du Temps Unique et Sacré.
L’Immortalité de l’Esprit qui nous anime va renverser les valeurs idolâtres qui nous ont fait penser que le corps que nous habitons était notre véritable nature, alors qu’il n’est qu’un habit que nous avons ponctuellement revêtu de vie en vie, sans nous en souvenir. Cet habit, nous n’avons pas besoin de mourir pour en changer, mais encore faut-il accepter cette immortalité comme étant notre seule vérité et permettre à l’Ange de la mort de réintégrer son Corps de Gloire ressuscité.
Votre rate vous titille, n’est-ce pas ? La mienne aussi …!
C’est donc bien dans ce sens là que nous allons transmuter. Le système immunitaire va enfin laisser s’installer la Royauté du Corps de Gloire, et notre foie ne véhiculera plus le même sang.
Comment fontionne la bibliothèque du souffle ?
Tout est Son dans l’Univers et les multivers en résonnent. Les 12 sons que nous connaissons : les sons chromatiques, et le 13ème son. Car tout est 12 plus 1, comme 12 apotres et Marie Madeleine, il y a 12 tribus et une fille Dinah… Vous souvenez-vous qu’elle a été violée . Les écritures vous renseignent …
Le fameux « cri de la mort » du Kung Fu, le nom de D. que seul le grand prêtre pouvait prononcer à l’époque du Temple, le Son qui provient de l’énergie du Vide, qui peut tuer ou opérer des miracles selon la Volonté de celui qui l’exprime verbalement.
Le Féminin Sacré a un rapport étroit avec ce treizième Son. Nous en avons tous une part en nous qui s’exprime de manière falsifiée. La connaissance du 13ème son permet de soulever des pyramides ! Tout ça concerne l’énergie libre… L’énergie n’est que Son. L’énergie est Information.
Tout cela est le reflet du Soleil Central de Sirius et les 12 tribus d’Alcyone (EL SION), c’est la raison pour laquelle Isis est princesse de Sirius.
« Rouah’ Elohim planait à la surface des eaux » … Eau se dit Maim en hébreu, c’est automatiquement un pluriel : le Quoi de tous les Qui …. La grande mer des « Egos indifférenciés » dont nous captons une part lors de l’incarnation pour devenir Qui à proprement parler.
Ce Souffle ou âme intermédiaire, partie de l’âme incarnée, qui sans être immobile est pourtant « continue » est de Nature Divine, mais ce n’est pas la Source.
Intermédiaire entre : Nefesh, l’âme animale, située dans le foie et participant de l’action ou pulsion, et Neshama, la création, la pensée au degré le plus élevé, localisée dans le cerveau, Rouah’ est l’âme de la formation, l’énergie qui provoque le mouvement, celle qui fait circuler le sang dans notre organisme, localisée dans le cœur qui est le seul organe qui se contracte régulièrement toute la vie durant, indépendamment de notre volonté, il s’agit de la vie sentimentale, passionnelle, restrictive, sensitive dont l’expression humaine est la parole et la prière.
Or le Sepher Yetsirah, livre de la formation nous parle de 22 lettres : trois lettres mères, sept lettres doubles, douze lettres simples, et de 10 Séphitroth.
Le Tarot nomme l’arcane 13 correspondant à la lettre Mêm : Arcane sans nom, représentée par un squelette avec une faux dans les mains, ce qui doit être interprété comme une moisson, une récolte que l’âme-de-vie fait de son incarnation ou de ses incarnations. Ce Nombre Treize est bien sous l’influence de la Providence, grain d’une nouvelle germination. Comment peut-il mourir celui qui a le pouvoir d’être éternel ?… Si l’âme-de-vie a la capacité de se découvrir éternelle, c’est parce que justement, elle l’est de toute éternité ! Alors il n’y a de mort que dans la perte temporaire de sa Mémoire spirituelle, et dans les eaux de l’oubli.
Ce Nombre Treize est donc celui de la Puissance qui gouverne cette faculté qu’est la Mémoire de l’eau (maïm)
La kabbale nous dit : « De Rouah et de Nephesh, influencées par les bonnes aspirations de Neshamah, procède Michaël, l’ange bénéfique de l’âme.De Nephesh dominant Rouah’ et sans l’influence bénéfique de Neshamah, procède Samaël, l’ange maléfique de l’âme.
Or, Samaël est aussi l’ange de la Mort, le Samekh Mêm, qui chevauche le Nahach (serpent) qui a pour valeur numérique Machiah (messie) soit : 358. ( voir mon article : la falsification du féminin sacré 2 ou la guerre des Cornes).
« Le Bleu de Sirius est donc inscrit dans votre âme dans sa partie définitivement incarnée, mais continue … » les Hathors
Le Bleu de Sirius inscrit au sein de notre âme nous ramène à Mikaël, archétype Archangélique situé, en nous, à notre droite, mais aussi à Marie et son fils Jésus reconnu Christ grace au concours du « disciple élu » : Judas.
Alors nous devons aussi penser à Benyamin, » fils de ma droite », ainsi que le nomme son père Yaacov/Israël et à son frère Yehuda à qui Yaacov a donné la Royauté messianique. Sachant qu’une partie importante du Mont du Temple ainsi que la cour du Temple et tout le reste de la ville de Jérusalem se trouvaient sur le territoire de Yehuda, alors que la partie principale du Temple – le Heikhal, le Saint des Saints et l’Autel – étaient sur le territoire de Benyamin…
Yaacov est le père des 12 tribus, il eut Yehuda de Léa et Benyamin de Rachel.
Léa et Rachel les deux matrices d’israël
C’est par la supercherie de son père qui substitua Léa à sa sœur Rachel au soir des noces, qu’elle épousa Jacob (Génèse 29,23-25) Léa était initialement prévue pour être la femme de Esav, le frère de Yaacov. Le récit biblique dépeint Léa comme ayant les « yeux faibles » et comme une femme « dédaignée » qui devait quémander l’affection de son époux. Léa représente l’Âme.
Rachel était la plus jeune des filles de l’oncle de Jacob, Laban. Elle était la femme préférée de Yaacov. Rachel représente l’Esprit. Dans la querelle qui opposait yaacov et Laban, Léa et Rachel prirent le parti de leur époux.
La Torah associe toujours le mal à la mort. La mort, c’est la séparation entre l’âme et le corps, elle est le symbole de toutes les séparations entre le haut et le bas (impossibilité d’unir le spirituel avec le matériel, D. et l’homme,…) Rachel a un lien avec la mort. Elle a un mal fou à donner la vie et quand elle donne la vie, elle meurt à Beth Lehem, symbole de royauté d’Israël, lieu de naisance de David et de Jésus.
Les 10 attributs Divins ou Séphiroth appartiennent à 2 catégories de forces. Les 9 premiers me connectent à D.ieu (monde de la Emouna la confiance traduit à tort par Foi) et la Malkhout me connecte au monde (investissement dans la vie de ce monde). Le roi ou messie, est celui qui impose son modèle dans ce monde. (monde du bitah’on l’assurance d’une vie éternelle). Rachel est considérée comme la Malkhout.
De la matrice de Rachel, sont sortis 2 tribus qui ont mis à mort la royauté d’Israël: Yossef a mis au monde Jéroboam, le roi qui a déchiré le peuple en deux. Il est, de surcroit, directement responsable de la perte de la royauté de David. Benyamin a mis au monde Chaoul. Celui-ci a toute sa vie, œuvré pour empêcher que se dévoile la royauté de David. Et les proches de Chaoul n’ont jamais admis et accepté la royauté de David.
Dans son langage codé, la Torah nous a montré que Rachel (l’Esprit)est en danger de mort à cause de ses enfants.
Rachel incarne la perfection au niveau de 3 des 4 qualités de la royauté. Mais cette royauté est en danger à moins que Rachel accepte d’être enterré à Beth Lehem, sur le territoire de yéhouda, fils de léa. Rachel doit, en effet avoir un lien avec le fils de sa soeur Léa, puisque Yéhouda représente la Reconnaissance.
Le chiffre 4, celui de la royauté, est amené par la dimension Yéhouda, fils de Léa, qui amène l’Âme alors que Rachel amène le système « cerveau,cœur et foie » ou esprit humain. Si Rachel (l’Esprit) n’a pas Léa (l’Âme), elle ne produit que des monstres. Rachel est au niveau de la Conception mais l’Apparition est du domaine de Léa. (http://www.ravdynovisz.tv/video.php?video_id=3979)
L’Esprit n’est rien sans la Reconnaissance ….
La dimension féminine est falsifiée ? Le Féminin Sacré a un rapport étroit avec le treizième Son… Comment réaliser la Transmutation des deux archétypes fondamentaux de falsification du Féminin Sacré, coupé de sa dimension « Epouse », attribut de Bina (Mère Divine, Isis) … ?
Ahriman et Lucifer, les gardiens du seuil (voir l’article : La falsification du Féminin Sacré – 1) s’opposent à la dimension Epouse du Féminin Sacré, Israël, la Shekhina de D.ieu.
1 – Le frère de Yaacov ESAV ou Ahriman, une banale question d’Idéologie, la Rate. l’attraction, le temps. Partisan de la femme rouge ou prostituée.
2 – Son beau père LABAN ou Lucifer, une banale question de Territoire, le Foie. La répulsion, l’Espace. Partisan de la femme blanche ou mère.
Nous savons que Léa aurait dû épouser Esav, si Laban, son père n’avait pas usé de supercherie. Léa qui représente l’Âme, est donc directement liée au Tikkun (réparation) de Esav, la Rate. Yaacov, fut blessé à la hanche lors du combat avec l’ange de Esav, et la hanche représente le sacrum, siège de la kundalini. Nous savons que le chakra splénique qui correspond à la rate est composé de 6 pétales comme le chakra sacré ou sexuel. (on parle de l’un ou de l’autre, selon les traditions). Lorsque la Kundalini s’active, nous parvenons à l’illumination, mutation indispensable de l’humanité pour la faire entrer dans une nouvelle ère, comme l’expliquent tous les textes traditionnels.
Je disais, qu’en ce moment la rate nous titille plus ou moins, c’est qu’il se passe quelque chose dans la dimension Esav, qui représente notre relation au Temps, à l’idéologie. Les consciences commencent à réaliser à quel point tout est illusion et la régénération cellulaire, ainsi que l’immortalité sont des concepts de plus en plus acceptés. Pourtant on est bien loin de la Reconnaissance du 13ème Son ….!
« Ainsi le Son est générateur de la dualité au sens où vous la connaissez : Bien/Mal, beau/laid. C’est la dualité qui engendre les règles, dans tous les sens du terme., puisque les Menstrues sont aussi la Dîme que rend le Féminin à cet apprentissage constant des lois qui régissent votre univers » Les Hathors
L’Arbre de la connaissance du bien et du mal
La Torah commence par la lettre Beith, valeur numérique 2.
La deuxième lettre de l’alphabet hébreu est le “Veth” ou le “Beth”. (le “daguech”, signe grammatical en forme de point à l’intérieur de cette lettre, intensifie la sonorité et transforme le “Veth” en “Beth”. Cette relation phonique entre ces deux lettres se retrouve encore aujourd’hui dans diverses langues comme par exemple l’Espagnol !) Cette consonne est la deuxième lettre qui fut créée et la première à posséder la qualité sonore. A vrai dire il s’agit d’un stricte minimum de son ; en rapprochant les lèvres un doux et faible son est produit que nous connaissons comme le “V”. C’est que le souffle créateur par lequel D. inspira les lettres s’était légèrement épaissi pour ainsi laisser échapper ce premier son. Si le “Aleph” ne présentait pas encore d’expression vocale, si dans la première lettre de notre alphabet le souffle de D. était encore si faible que les ondes de ce caractère restent encore imperceptible à l’ouïe humaine, le “Beth”, par contre est une lettre où la volonté divine est déjà plus dense et plus cristallisée et ainsi cette lettre est la première qui est audible à l’oreille humaine.
Longtemps le “Beth” se croyait la première parmi les lettres. Longtemps cette consonne resta convaincue que ce fut elle qui était la première à exister et que ce fut elle qui avait la charge d’initier le monde.
Le “Beth” ignorait en effet qu’il fut précédé par un autre caractère ; le “Aleph”, car ce “Aleph” ne se manifestait point ! Le “Aleph”, muet, n’était ni vu et -surtout- ni entendu ! Rien d’étonnant donc que le “Beth” se prenait pour la première vérité de l’univers. Le “beith” est encore la lettre de “boné”, construire et de “binah”, l’intelligence qui elle assure la construction intellectuelle.
http://oheltorah.free.frLa Dîme de Tout
Et Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était le sacrificateur du Dieu Très Haut.
Et il bénit Abram et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre:
Et béni soit le Dieu Très Haut qui a livré les adversaire entre tes mains. Et il lui donna la dîme de tout. (Genèse 14:18-20,)
Plus tard,le petit-fils d’Abraham, Yaacov, prit également l’engagement de rendre à Dieu un dixième de son surplus.
Quelle n’est la signification de « sans père, sans mère, sans généalogie, l’ayant ni début de jours, ni fin de vie « , concernant Melkisédek ? Celui qu’on appelle l’ancien des jours. Ce qui me fait penser au double dont parle Jean Pierre Garnier Mallet dans son exposé sur le dédoublement du temps…
Par cet acte (la Dîme) Abram a indiqué qu’il a identifié Melchizedek en tant qu’adorateur, comme lui, d’un Dieu vrai…, aussi bien qu’un prêtre qui s’est classé plus haut spirituellement que lui ! La Reconnaissance de notre Double dans le Temps, de notre Ka … Celui qui porte son Ka en ce monde est représenté en Egypte comme ayant deux bras surmontant sa tête, comme deux cornes !
le kabbaliste Michaël Laïtman nous dit : « La dîme est la séparation de la dixième partie de Malkhout.
La Torah nous ordonne de mettre de côté les éléments qui, au lieu d’être utilisés pour des raisons de don ne peuvent être directement utilisé que par la société. Ce calcul est effectué uniquement à l’égard du Créateur, pour des raisons de don à Lui.
La Torah décrit de nombreux types de taxes, mais elles sont toutes basées sur un principe:
Parce que je suis incapable de donner à certains désirs que j’ai en moi, la Lumière qui vient à moi, je passe ces désirs à la volonté générale (Kli – récipient). Ce qui revient à dire que je refile mes émotions aux autres ….
Mon Kli (récipient) est partiel, ce qui signifie que pour le moment, l’écran ne couvre qu’une partie de mes désirs, dans lesquels je suis prêt à recevoir pour des raisons de don.
Comment puis-je corriger la partie dans laquelle je suis incapable de donner ?
Je reçois la Lumière pour cette partie et je la transfère à la volonté de recevoir du plaisir avec la Lumière reçue à un Kli (récipient) extérieur. Ainsi je le prépare pour la correction.
En n’utilisant pas mon Maasser aujourd’hui (la dixième partie de Malkhout, qui ne peut être corrigée), je prépare cette partie pour la correction par la société. Autrement dit, j’accepte la lumière pour cette part et transfère cette lumière à l’autre.
Dans la science de la Kabbale, nous étudions nos désirs appelé «vêtements» et «maison». Ils deviennent corrigés car je les vois d’abord comme étant externes, et puis je les transfère à mon intériorité. La même chose s’applique au Maasser (la Dîme de Malkhout). Je le transfère en apparence pour une utilisation extérieure, mais il devient alors mon intériorité et me revient avec les désirs que je ne considérais pas miens auparavant. Pour le moment, dans mes sensations, je ne peux pas corriger cette partie afin de l’utiliser, en recevant pour le bien du don. »
Malkhout est comparée au Jardin d’Eden (Malkhout ou Shékhinah), elle est essentiellement féminine.
La rose (Shoshanah) est l’image de la Communauté d’Israël. Comme une rose est teintée de rouge et de blanc, la Communauté d’Israël est visitée tantôt par la rigueur (de la justice), tantôt par la clémence (ou miséricorde). La communauté d’Israël représente l’attribut du don sans réserve ou attribut de Binah.
La Communauté d’Israël est entourée par 13 mesures de miséricorde qui la protègent de tout côté. La 1ère mention du mot « Elohim » dans la Genèse est séparée de la suivante par 13 mots et ces mots sont l’image des 13 mesures mentionnées (voir Exode 34/6-7) .
A la 3ème mention du nom « Elohim », la lumière apparaît et elle est enclose dans cette alliance qui pénètre la rose et la fructifie, et c’est ce qui est appelé dans la Genèse 1/12: « La terre donna naissance aux végétaux, aux herbes qui développent leur semence selon leur espèce, et aux arbres portant, selon leur espèce, un fruit qui renferme sa semence«
Cette semence ou noyau du fruit est cachée au fond de cette première alliance de D avec lui-même. Sur le plan symbolique l’alliance est représentée par la séfirah Yesod, qui relie l’aspect masculin du divin (Tiféret) à son aspect féminin (Malkhout ou shékhinah ou Communauté d’Israël)
10ème précepte de la qabalah : Ce précepte consiste à porter les phylactères ou « téfiline », pour atteindre la perfection de l’image divine, puisque D créa l’homme à son image; puis cet homme s’est corrompu. Or les femmes ne sont pas soumises au port des téfiline qui représentent l’acte de se lier au créateur, par des liens : les phylactères.
11ème précepte de la qabalah : Ce précepte concerne la dîme qui doit être donnée aux prêtres. Cette dîme provient du produit de la terre et des premiers fruits des arbres. Lévitique 27/30:« Toute dîme de la terre prélevée sur la semence du sol ou sur le fruit des arbres appartient à l’Eternel, elle lui est consacrée »
Les âmes nouvelles ou fruits sont issues du plérôme divin ou « phallus divin » dont l’image au niveau du monde intermédiaire est la séfirah yesod.
L’arbre fruitier est aussi l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui s’épanouit, fleurit et porte des fruits.L’ »arbre fruitier » est la mère, « produit » est le père, et le « fruit » est la sainte alliance.
Genèse 3/3: « mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, D a dit « vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez point sous peine de mourir ». Cet arbre particulier du milieu du Jardin était soigné et nourri par en Haut, comme il est dit qu’une rivière venant de l’Eden arrosait le jardin. Le flux émanant de Keter parvient jusqu’à Malkhout, où se situe la Shékhinah. Le jardin est la femme. Le milieu du jardin est le vagin.
La séparation du fruit d’en Bas se répercute en Haut au niveau du flux d’émanation de Kéter, la Couronne qui ne parvient plus à Malkhout, la Shékhinah et provoque son exil. C’est comme si on séparait la parole (Shékhinah) de la voix (Tiféret); on provoque alors la mort et le retour à la poussière.
Selon Anton Parks : « L’existence sur Terre de divinités à polarité féminine est antérieure à la présence du dieu mâle telle que nous la rapporte la religion judéo-chrétienne et qui n’apparaît qu’en Genèse 2.7, c’est-à-dire lors de la seconde création répertoriée dans la Bible. Une grande majorité des légendes de la Terre témoignent de la présence de divinités à polarité féminine. Les êtres féminins dont il a été question plus haut et qui sont en conflit avec l’autorité mâle des textes sumériens, font partie du groupe des Elohim que je nomme Kadištu dans mes écrits. »
Les deux premiers tomes des « Chroniques du Ğírkù » font souvent référence au cycle menstruel, à son importance, à son pouvoir de guérison et d’entendement puisque les menstrues des Amašutum, des entités féminines du récit, sont employées dans le cadre de rituels sacrés. On retrouve très étrangement cette coutume dans les anciens rituels gnostiques qui vouaient un culte particulier à l’éternel féminin.
« la femme à la sécrétion-sagesse » ou encore « la femme au venin-connaissance »
« Pendant 130 ans, Adam resta séparé de sa femme […] à cause du venin qu’il venait d’absorber. Quand le venin vint à s’épuiser, il revint [à Eve]« .
Le Zohar, Berechit 3, 55a (texte rabbinique)
« Et l’arbre de la connaissance du bien et du mal : pourquoi est-il ainsi désigné ? […] C’est que cet arbre se nourrit de deux côtés opposés et il les reconnaît comme quelqu’un qui mange en même temps du doux et de l’amer. Tirant sa substance de deux directions contraires, il est appelé « bien et mal »". Le Zohar, Berechit, 35a et 35b
« Lorsqu’Eve était en Adam, la mort n’existait pas. Quand elle se fut séparée de lui, la mort survint. Si à nouveau elle rentre en lui et s’il la prend en lui-même, la mort n’existera plus ».
Manuscrit de Nag-Hammadi, « l’Evangile selon Saint Philippe », NH2, 3 68 - Anton PARKS et les premiers pas de l’humanité
Le secret des menstrues
Il semble que les Hathors ont voulu nous dire que les Menstrues contiennent le secret de la Transmutation de cette « 10ème partie de Malkhout » dans laquelle nous sommes incapables de donner et qui cause tout le mal qui se déverse sur le monde. Le mal étant toujours relié à la mort, devons nous en déduire que là se trouve le secret de l’immortalité ?
« La Dîme que rend le Féminin à cet apprentissage constant des lois qui régissent votre univers »
Le mot hébreu Lamed signifie « étude, apprentissage »
La lettre lamed est la seule qui dépasse des autres, sa partie supérieure montant au-dessus de la ligne de tête des autres lettres. Le symbolisme que l’on peut y voir, c’est que l’étude et la discipline nous élèvent, nous font accéder à un niveau supérieur. Elle est la dernière lettre de la Torah, laquelle se termine par le nom « Israël ».
Le lamed est la douzième lettre de l’alphabet hébreu. La carte du Tarot est le pendu, le message de ce symbole est l’un des plus puissants puisque Lamed demande d’avancer dans le désert et d’y gravir même une montagne sans avoir une vue d’ensemble pour le moment…comme le chemin de Compostelle…marcher et « être sur le chemin », dans l’instant présent, sans but ni objectif précis.
Il est encore intéressant de noter que les femmes sont exemptées de l’apprentissage ou étude de la Torah…
La valeur de Lamed est 30, nombre auquel se réduit également Yehoudah (30) décrit comme étant la tribu motrice des autres tribus d’Israël.
Le nombre 30, valeur du lamed, représente le parfait équilibre de l’agencement céleste.
Dans le Livre de la Formation, on peut lire : « Il fit régner la lettre Lamed, la couronna et avec elle, il forma la Balance dans l’univers, Tishrei dans l’année et le foie dans Nephesh ». il est dit que Lamed est associé au foie. Il s’applique à Nephesh, l’Ame animale, les désirs naturels.
Lamed est à mettre en relation avec Aleph, puisque tous deux forment EL, alors que l’association inverse de Lamed et de Aleph, indique une négation LO. (http://www.kabbale.eu)
Lamed est le chemin de rigueur qui nous pousse à nous soumettre au Jugement du Créateur. Il nous pousse à la rigueur, envers nous-mêmes, et envers les autres. C’est sans doute pour cette raison que A.de Souzenelle nous dit du foie qu’il est l’endroit où s’accumule la lumière de l’accompli.
Le cycle menstruel de la femme (véssét) ou la niddoute : l’état de nidda
La parachat METSORA traite des impuretés provoquées par des écoulements séminaux dans le cas des hommes, et écoulements de sang chez les femmes que la Thora nomme « ha Zav » (le flux). Il est intéressant de noter que l’or se dit zahav.
Selon cette paracha, d’une manière ou d’une autre, les différents états ou catégories d’impuretés sont en rapport avec la mort, la source d’impureté la plus grave étant celle du cadavre.L’impureté de la « Nida » est provoquée aussi par la destruction naturelle d’une vie en puissance.
Les cabalistes considèrent la dualité des sexes comme correspondant a la dualité des astres des sphères supérieures. Le soleil, source de toute énergie, invariable dans sa puissance de rayonnement, représente le principe masculin: il est »pareil au jeune époux sortant de la chambre nuptiale » (Ps.19:6) La lune connait par contre les périodes mensuelles d’éclipse, ou elle semble se dérober a son partenaire, pour revenir a lui ensuite et aller a sa rencontre.
Il est a noter que le cycle de la lune et celui de la femme est le même, c’est a dire vingt neuf jours et demi.
Ce sont ces rapports aux deux « grands astres » qui constituent la préfiguration du principe du masculin et du féminin. Les règles périodiques de la femme sont inscrites dans les lois de la création.
Une éclipse de Lune ne peut se produire qu’à la Pleine Lune. Pour l’éclipse solaire, c’est au moment de la Nouvelle Lune qu’elle peut se produire.
La Lune ne rayonne pas sa propre lumière, elle la reflète, elle représente la matrice, réceptrice de vie permettant son accomplissement par l’œuvre du temps, aussi, l’eau, la fécondité. Elle est en lien direct comme symbole avec la Source, recevant le Souffle et le fécondant dans l’œuvre de la Création.
La vie a tendance à se répéter de la même façon tant qu’elle n’est pas perturbée, et la constance des rythmes représente le maintien des choses, ce qui est un aspect indispensable. Mais l’ancrage dans le connu devient vite, finalement, encombrant et lourd, empêchant la vie de se renouveler et de continuer sa progression vers de nouvelles avenues, ou dit autrement pour nous humainement, de croître vers plus de conscience par l’interrogation et des expériences dynamisantes. Il faut donc des cassures dans le rythme sinon on risque la sclérose. Les éclipses jouent ce rôle de perturbation. Les éclipses signifient une possibilité de renouveau et qui dit renouveau dit Vie et approfondissement de la conscience. (http://renee-lebeuf.com)
Bonne réflexion …