Comme vu précédemment (Qui sont nos anges ? ), il existe plein d’entités qui travaillent dans l’ombre. Il y en a des gentilles, comme il y en a des pas gentilles du tout, et pourtant elles sont toutes issues du Créateur et de son amour.
C’est un peu comme les virus et les bactéries. Il y en a qui nous semblent très bénéfiques tandis que d’autres nous mettent les chocottes au point d’en faire des vaccins et de se droguer selon le bon vouloir des sorciers blancs…
La première question à se poser est celle du bien fondé de toute cette faune qui globalement nous apparaît plutôt négative d’aspect que positive. La réponse est simple : notre ignorance est à la base de cette ségrégation, car, comme vous le savez, tout est parfait puisque “Dieu” est parfait !
Certes, derrière cette petite affirmation que tout bon religieux se plaît à répéter mais à laquelle il ne croit pas du tout, se trouve une vérité affligeante mais très réelle : nous sommes notre propre bourreau à cause de nos lunettes de soleil !
En effet, par définition, et parce que nous vivons encore dans le monde de la 3D, nous avons un mode de pensée qui relève de la survie. Il est clair que même si l’on aime le soleil, la crainte du coup de soleil, voire du cancer de la peau, nous guette dans nos neurones.
Eh bien, il en est de même pour les entités de l’ombre. Globalement, elles nous veulent du bien, et c’est notre réaction qui va décider du résultat final. Soit vous arrivez à être plus fort que les pièges qu’elles vous tendent, soit vous tombez à pieds joints dans leurs arnaques.
C’est, en quelque sorte, un jeu du chat et de la souris. Ceux qui sont trop coincés (et donc peu évolutifs) vont donc se faire croquer tout crus et banalement recycler pour participer à un nouveau tour de manège plus tard.
Quand on gagne, on dit que c’est évolutif. Quand on perd, on dit que c’est involutif. Dans le premier cas, ça roule et à la rigueur vous pouvez accéder à l’accélérateur, alors que, dans le second cas, vous roulez au frein à main avec en plus des coups de freins imprévus mais réguliers.
Il est clair que dans la conduite de ce que nous sommes au quotidien, on joue des 2 pédales avec plus ou moins de bonheur. Vu de loin, le véhicule a une conduite assez chaotique. Notre baromètre, appelé émotion, décrit assez bien l’équilibre global.
On parle donc des forces de l’ombre, car par définition, l’ombre dit que ce n’est pas en pleine lumière. Dit autrement, on en n’est pas conscient à première vue mais on sait que c’est quand même là.
En Français, on parle des travailleurs de l’ombre dans le sens de ceux qui sont dans les coulisses et qui ne sont donc pas sur la scène que tout le monde regarde. Alors pouvez-vous imaginer une pièce de théâtre sans les coulisses ?
Eh bien non ! Il faut donc accepter que sans les entités de l’ombre, la lumière ne peut être ! Alors, au lieu de fuir les techniciens de l’ombre et de vouloir les tuer, si vous en voyez un, préférez l’inviter à boire une bière pour savoir ce qu’il vous réserve !
Ce n’est pas en jouant l’autruche (au moindre problème ou soupçon je mets la tête dans le sable, dans la densité, pour ne rien voir) que vous arriverez à savoir qui vous plume !
Et croyez-moi, ils préfèrent s’approprier les plus belles plumes de votre derrière car elles se revendent nettement plus cher sur le marché. C’est leur décoration, leur médaille et leur mérite à eux.
Et puis, si vous n’avez plus de plume, vous aurez droit à ceux qui prendront leur pied d’une manière plus basique. Se faire “plumer” et se faire “entuber” est une sensation régulière, voire voulue et désirée, pour beaucoup d’êtres humains.
Ils disent qu’ils ne le veulent pas, mais à voir à quelle vitesse ils mettent la tête dans la terre de leurs convictions religieuses, intellectuelles ou spirituelles, il n’est pas étonnant qu’ils se dandinent en marchant comme des canards.
Bref, les entités de l’ombre sont d’abord des anges ayant pour mission de vous faire relever la tête afin que vous puissiez voir les pièges qui vous attendent sur votre chemin évolutif.
La lumière étant généralement assez intense, nos voiles d’oubli nous servent de lunette de soleil. Ceci explique, entre autres, que nous voyons basiquement le monde avec une assez grande négativité.
Tout nous semble se balancer entre le blanc et le noir, entre le lumineux et le sombre, entre le beau et l’abject, etc. Cette caractéristique appelée syndrome de la dualité, ou syndrome de la séparation, met en évidence 2 choses. Ce qui brille et ce qui ne brille pas.
Ce qui brille attirera nos anges “noirs” et ce qui est sombre nos anges “blancs”. En clair, nous voulons nous purifier en nettoyant nos noirceurs et nos impuretés tandis que nous serons testés sur nos valeurs d’éthique, de beauté, d’amour et de fraternité.
Compte-tenu de cela, vous comprenez que vouloir se purifier est une bonne chose mais à la condition de ne pas se faire salir là où on brille. Alors, que faut-il faire ? Astiquer en priorité ce qui brille ou ce qui ne brille pas ?
En bon langage Normand, je vous répondrai : les deux, chef ! Mais c’est difficile d’être au moulin et au fourneau à la fois. La logique, mais aussi la sagesse, nous dit qu’il vaut mieux briller d’abord, et puis ensuite élargir le cercle d’astiquage.
En effet, en travaillant votre luminosité là où vous êtes déjà lumineux, votre confiance en vous va gagner des points. Or, comme de bien entendu, les anges de l’ombre vont tout faire pour vous en empêcher, puisque c’est leur tâche principale !
En clair, conserver vos points lumineux demande une attention constante, mais les améliorer demande un courage supplémentaire pour affronter les pièges des anges “noirs”. C’est là que la définition du guerrier de Lumière prend toute son importance (cf. Les Guerriers de Lumière ).
Donc, chaque combat que vous remporterez augmentera globalement votre luminosité. C’est comme les lampadaires dans la rue à la nuit tombée. En les allumant un à un, il y aura forcément un moment où il sera impossible à un passant (une entité) de passer inaperçu.
Même le chat noir sera visible. La question suivante est donc: combien y a-t-il de lampadaires d’allumés mais aussi à quelle distance sont-ils les uns des autres? Parce qu’un lampadaire tous les km, cela ne sert à rien sauf pour ceux qui volent en OVNI (et encore !).
Dit autrement, développez d’abord là où vous vous sentez être le plus lumineux, puis progressivement étendez de chaque côté au fur et à mesure que l’espace illuminé devient sécuritaire.
En effet, globalement, arrivé à un certain stade de luminosité, les chats noirs n’y viennent plus car grâce à leur vision nocturne, ils préfèrent aller chasser en lisière plutôt que de porter une paire de lunette de soleil à leur tour.
Certes, vous me direz que lorsqu’un chat noir portera des lunettes noires, vous éprouverez vraiment de la compassion pour lui. Faire broyer du noir à ceux qui sont censés vous le faire faire, démontrera sans ambiguïté que vous êtes un maître plus fort que l’illusion elle-même !
Votre conscience, cet état de vigilance intérieure, c’est cette caméra qui filme ce qui se passe dans votre rue, dans votre quartier alors dès que vous détectez un “furtif”, une ombre peu catholique, alors vous pouvez partir à la chasse avec enthousiasme.
Les entités de l’ombre œuvrent pour vous obliger à focaliser votre attention afin d’y implanter des nouveaux lampadaires de connaissance.
Alors, rendez leur grâce au lieu de les fustiger et sachez dire merci quand vous en avez tenu un en échec.
Chaque échec pour lui est une victoire pour vous mais aussi pour toute l’humanité alors soyez reconnaissant et plein de gratitude à leur égard. Ils ne sont pas contre vous. Ils sont juste en face de vous pour vous tester.
Soyez des super gagnants mais aussi des bons perdants, car vous ne gagnerez pas à tous les coups.
C’est comme aux échecs : le joueur d’en face doit être à la hauteur sinon vous allez laisser tomber le jeu. Ces forces de l’ombre possèdent un attirail et des capacités presque infinies alors, il y a de la marge…
Ils peuvent nous sembler insurmontables, mais en fait, c’est l’image que l’on a d’eux qui nous terrifie le plus. Ils ne sont pas tous des Napoléon, et puis il y a votre ange blanc qui veille au bon déroulement de la partie.
Quand l’autre est fatigué et qu’il a besoin de repos pour reconstituer ses troupes et ses nouvelles stratégies parce que vous l’avez baffé à plate couture, l’ange blanc vous amène dans quelque état nirvanesque afin de récompenser le victorieux que vous êtes. Normal, non ?
Et puis, on dort, et le lendemain matin, c’est reparti pour un tour. Il n’y a pas de temps à perdre, car une vie terrestre est si courte… L’expérimentation terrienne est très éprouvante mais elle est aussi une école fortement demandée.
C’est la plus dure et n’est réservée qu’aux meilleurs des meilleurs des meilleurs. Vous comprenez maintenant aussi pourquoi les bébés ont autant le sourire. Ils sont vraiment heureux d’être enfin arrivés dans le fameux et tant réputé bac à sable de Gaïa.
Il est clair que les instructeurs (les entités de l’ombre) ne font pas dans la petite bière eux aussi. Ce sont des vrais, et même les plus terribles de tout ce qui peut exister, car on est vraiment des coriaces. Vous comprenez aussi pourquoi ce bac à sable ne possède aucune loi d’équité, de justice, de paix, d’harmonie ou d’amour.
C’est la zone du libre-arbitre car c’est la zone du marche ou crève. Aucun cadeau n’est fait, sauf lorsque vous gagnez une manche mais ce n’est pas forcément automatique ! En effet, le principe de l’incertitude est nettement plus stimulant et génère plus volontiers l’envie d’aller au front.
Qui jouerait au loto s’ il gagnait à chaque fois ? L’argent n’aurait alors plus aucune valeur. Idem quand on drague… Bref, c’est seulement quand vous passez de l’autre côté du voile que vous allez compter les vrais points (le karma accumulé et/ou libéré).
Certes, je comprends qu’un certain nombre d’entre nous aimeraient vivre dans la paix, l’harmonie et le tutti quanti parce que tout simplement nous y retournons très régulièrement mais là n’est pas vraiment l’objectif initial.
Car imaginez-vous dans un monde nirvanesque où plus rien de grave, de dangereux, de déstabilisant ne puissent vous arriver. Vous allez, tôt ou tard, tomber dans une léthargie totale où l’ennui prédominera. Ce sera l’enfer !
Certes, il est bon, le temps d’un stage, de vivre cela pour remonter les batteries consciemment, mais 365 jours sur 365 ? Ce serait intenable mais, par contre, rendre un monde de brutes, de cruauté, d’injustice et d’ignorance en un monde d’harmonie et de respect des lois cosmiques et divines est un challenge que nous avons tous accepté.
Spiritualiser la matière n’est que cela : augmenter la vibration d’amour en transformant la dysharmonie en harmonie. Pas simple, surtout que l’on a demandé aux entités de l’ombre de ne pas nous faire de cadeau (noblesse oblige !).
On est des vrais kamikazes et on a l’honneur de combattre des énergies à la hauteur de la tâche. Ces forces de l’ombre font leur job avec beaucoup d’amour et de compétence car elles ne sont que l’autre partie de nous-mêmes.
En effet, quand nous aurons vaincu notre vision duelle, notre vision de séparation, notre vision du tout blanc et du tout noir, cela voudra dire que nous aurons reconnu la polarité comme Une et indivisible.
Faire collaborer le masculin avec le féminin, le plus avec le moins, le proche et le lointain, l’ami et l’étranger, nous amènera forcément à un monde d’harmonie. Voyez à ce propos l’article “Être un être humain, à quoi ça sert ? ”.
Alors, pourquoi vouloir connaître le nom des entités maléfiques, leurs organisations, leur provenance stellaire et tout cela car, in fine, ça ne sert à rien. Sachez seulement que vous les trouverez partout, à chaque virage, à chaque événement, car l’univers est en équilibre.
Nous aussi, nous arrivons de bien des étoiles et chacun d’entre nous possède les qualités requises pour faire la mission qu’il a lui-même décidé avant de s’incarner, alors ne pleurons pas sur notre sort ou celui des autres.
Rayonnons comme un soleil au milieu d’un bac à sable pour gosses déjantés qui ont voulu expérimenter l’impensable, l’inconnu, l’infaisable.
Tout ceci est notre création grâce à la participation très active des forces du “bien” mais aussi du “mal”.
Le seul truc c’est qu’on a laissé les forces de l’ombre prendre le dessus pendant un certains temps, car avant on gagnait toujours ! Maintenant que l’on a fait le tour de toute leur créativité, c’est à nous, à chacun de nous, de reprendre nos habits de lumière.
Arrêtons donc de “nous battre contre” mais faisons plutôt dans le “nous battre avec”. Arrêtons la confrontation pour passer à la collaboration. Arrêtons l’individualisme pour vivre le communautaire.
Bref, nos frères d’en face savent qu’ils vont perdre, puisque nous sommes dans le dernier round et dans les dernières secondes, alors ils lâchent toutes les forces qui leur restent. C’en est presque pathétique !
Donc, les choses nous paraissent encore plus sombres que d’habitude, mais c’est comme la nuit qui est toujours plus froide et plus sombre avant le lever du soleil. En clair, plus c’est noir et plus on va gagner. Qui a dit que la vie était paradoxale ?
Ce n’est que l’effet d’une dualité intense avant les épousailles. Vous verrez que bientôt ceux que vous preniez pour des adversaires à abattre pour vivre heureux, vous allez festoyer voire coucher avec eux en vous disant que sans eux la vie aurait été fade.
Et puis, pour ceux qui ont été vraiment de la saloperie à l’état pur, nous aurons à développer une compassion encore plus grande pour les accepter parmi nous.
Cela ne sera qu’un juste retour des choses. Alors, ne les tuez pas, car sans eux on ne pourra connaître cette compassion “supérieure” qui nous amènera dans une dimension plus euphorisante.
Rien ne se crée mais tout se transforme. Rappelez-vous que tuer une personne ne fait que mettre la voiture à la casse mais pas son âme. Elle reviendra donc de toute façon car elle est éternelle (heureusement !).
C’est à l’image des guerres anglo-franco-germaniques. On s’est tapé dessus pendant des millénaires mais aujourd’hui on est tous des copains même s’il y en a un qui se croit isolé des autres parce qu’il habite sur une île.
Ne tombons pas dans l’illusion de nos projections mentalo-égotiques. On est tous du même bord : celui des anges kamikazes afin de servir l’envie sincère du Sans Nom à vouloir découvrir qui il est !
Tuez pour de faux et aimer pour de vrai reste donc le slogan choc pour transformer ce que nous sommes. L’amour de nos ennemis est la clé de notre succès et Jésus nous l’a dit à sa manière : “Quand on vous baffe, tendez l’autre joue”.
En clair, dans un premier temps, ça rééquilibre la tête (et les polarités) et puis, dans un deuxième temps, cela permet de continuer le jeu parce que si on explose l’autre à la première baffe, on n’aura plus personne pour jouer…
Merci donc à notre miroir humain d’être aussi combatif car, de toute façon, il est déjà pardonné parce que c’est un jeu, n’est-ce pas ?
Laurent DUREAU