Le Rav Laitman et ses élèves :
On pense qu'on travaille face à notre égoïsme. Face à cet égoïsme matériel il n'y a rien à faire, on l'a déjà dit plus d'une fois, on ne travaille pas contre le désir, la nourriture, le sexe, la famille, l'honneur, le contrôle, les honneurs, le savoir, ce sont des désirs qu'on est prêt à donner pour arriver à la spiritualité et ses désirs nous amènent au groupe, à l'étude de la Kabbale.
On est déjà désespéré de se remplir de cette façon et c'est pour cela que l'on ne travaille pas avec. Quand on nous emmène à la sagesse de la Kabbale, à réaliser ce Reshimot (ndt : étincelles primordiales) qui est une partie qui vient du créateur, une partie de l'âme, cette partie peut uniquement se réaliser quand on travaille dans le groupe, où se trouve l'âme par rapport aux autres.
Donc, c'est là qu'on a le mauvais instinct avec lequel on doit travailler, c'est là qu'on commence a travailler, on reçoit l'importance du groupe quand on étudie. On demande par exemple les forces, pour surmonter ce qui nous repousse, de ces autres points, les points des autres, s'unir avec eux, on commence à voir l'importance.
Disons qu'on est prêt à surmonter ce qui nous repousse, surmonter la brisure, et alors le créateur a brisé le récipient pour qu'on surmonte la brisure. Ou alors que grâce à la brisure, on découvre quelque chose de nouveau, ce supplément grâce à la brisure on découvre la cause de la brisure, qu'est ce qui c'est passé dans la brisure. Dans la brisure le plaisir se dévoile, ce n'est pas un plaisir qu'on n'a pu mesuré parce que ce n'était pas encore dévoilé.
Quel plaisir ? Je donne au dessus de mon égoïsme, au dessus de mon désir, pourquoi, parce que c'est la lumière qui me donne des forces. La présence de l'ôte, disons d'en haut jusqu'en bas, ce qu'on étudie : la honte me donne des forces et je peux lui donner, lui ressembler.
Quel est ce grand supplément qu'on doit atteindre dans le récipient, à la place de Nefesh (ntd : âme corporelle, parie la plus basse de l'âme), ressentir les lumières de Naraïhaïm (ntd : l'ensemble de toutes les parties de l'âme) 620 fois plus, ressentir cette présence, notre présence dans la spiritualité.
On commence à découvrir ce plaisir en donnant à l'hôte, ce plaisir n'est pas dévoilé. Le don n'existait pas, Malkout de Einsof au moment où il s'est ressentit opposé, à fait une restriction et ensuite on reçoit dans le but de donner, dans la mesure où on est capable.
On ne découvre pas le plaisir en donnant au créateur, mais le plaisir en donnant tout simplement, le plaisir qui se trouve dans la lumière, le plaisir qu'a le créateur qui donne aux autres. Et ce n'est qu'après la brisure, quand on dévoile l'action du don, qu'on découvre un nouveau plaisir qui vient de la grandeur du créateur c'est totalement différent, il y a le plaisir en recevant, il y a le plaisir en donnant, disons en donnant aux autres, c'est un plaisir qui vient de l'équivalence de forme. Je ressemble au créateur.
Je remplis les désirs des autres que je ressens comme si c'était mes propres plaisir, mais ça ce n'est pas encore le même plaisir que celui qu'on doit atteindre. Je voulais aussi dessiner mais. Quand on donne au supérieur, au créateur, on arrive à l'équivalence de forme avec lui, il donne et moi, je donne. Je commence à le découvrir dans cette action de l'équivalence de forme alors ce que je dévoile c'est sa grandeur et c'est là que je dois maintenant travailler, remettre un écran, être au dessus de ce plaisir que je reçois de cette importance, de sa grandeur, et travailler au dessus.
Ce n'est pas le plaisir qui vient quand je sers quelqu'un, mais l'importance elle même oblige à travailler avec ces nouveaux récipients, mes récipients qui se créent, mes récipients qui veulent recevoir, grâce à l'importance que je dévoile et de ce plaisir supplémentaire qui nait en moi et qui vient de la grandeur du créateur. Pas en donnant, comme lui, mais quand on l'atteint lui même, je dois au dessus de ce récipient donner aussi.
C'est l'étape finale qu'on doit atteindre, je voulais essayer d'expliquer ici qu'il y a de nouveaux récipients, ce sont les récipients, toute la brisure et la préparation ont été faites pour ces récipients. Ressentir le plaisir en donnant, ressentir qu'on donne. L'équivalence de forme avec le créateur, ça suffisait d'être éloigné sans la brisure et pour atteindre la grandeur de celui qui donne au dessus de l'attribut du don. On aurait pu tout crée sans dévoiler qu'il nous donne, mais pour découvrir ce qui est au dessus, au dessus de cette action qu'il a faite, le découvrir lui même, sa grandeur, ce qu'on appel son honneur à sa place. On a besoin de la chute, de la dissimulation et de la brisure, réfléchissez ! Je pense que c'est ce que voulait dire le Rabash il ne l'a pas dit d'une façon assez claire.
Question : l'atteindre lui même, c'est à dire ?Rav : lui même, on ne parle pas de Atsmouto (ntd : lui-même), son essence Divine, on parle de la grandeur, de l'importance du donneur. Comme il y a ici un problème, comment créer ces nouveaux récipients qu'on avait pas avant. Ils y étaient avant, ils se trouvent en nous ces récipients, mais c'est parce que la lumière arrive et crée.
Cette lumière qu'on découvre, c'est ce qu'il donne et au dessus de l'influence de la lumière on a l'attribut du don lui même, cette grandeur. Il n'y a pas tellement de mots. La grandeur du donneur qui a crée les mondes de cette forme en donnant.
Non, je n'ai pas de mots et il faut chercher tout seul à l'intérieur.
Mer 2 Déc - 16:16 Miléna